Ces dernières années, les grandes entreprises du secteur se sont livrées une bataille acharnée pour développer des ordinateurs quantiques de plus en plus sophistiqués. Mais, selon des experts, la tendance devrait changer en 2023 avec des machines moins puissantes mais plus adaptées au grand public.
Cette année, les progrès de l'informatique quantique seront moins définis par les grandes annonces concernant l'évolution du matériel que par des chercheurs qui consolideront des années de travail acharné, qui feront en sorte que les puces communiquent entre elles et qui tenteront de réduire le bruit des qubits à mesure que le domaine s'internationalisera.
Pendant des années, la couverture médiatique de l'informatique quantique a été dominée par les gros titres sur les systèmes battant des records. Les chercheurs de Google et d'IBM se sont livrés bataille pour savoir qui avait réalisé quoi et si cela en valait la peine. Toutefois, le temps des disputes pour savoir qui a le plus gros processeur semble révolu : les entreprises se préparent à la vie dans le monde réel. Tout à coup, tout le monde se met à se comporter en adulte.
Comme pour souligner à quel point les chercheurs veulent descendre du train de la hype, IBM devrait annoncer en 2023 un processeur qui prend le contre-pied de la tendance à mettre toujours plus de bits quantiques, ou "qubits", en jeu. Les qubits - unités de traitement des ordinateurs quantiques - peuvent être construits à partir de diverses technologies notamment des circuits supraconducteurs, des ions piégés et des photons, c'est-à-dire des particules quantiques de la lumière.
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