Le commerce électronique*
John Manley, Ministre de l'Industrie du Canada
Je souhaiterais ici rendre compte brièvement des résultats de la Conférence ministérielle de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) que j'ai présidée à Ottawa du 7 au 9 octobre 1998. Le thème de cette conférence était «Un monde sans frontières: concrétiser le potentiel du commerce électronique mondial». Autrement dit, les participants reconnaissaient que les avantages socio-économiques du commerce électronique devaient s'étendre au-delà des frontières des 29 pays membres de l'OCDE.
La Conférence d'Ottawa, qui fait date dans l'histoire du commerce électronique, nous a rapprochés considérablement de notre objectif qui est de définir des actions communes au niveau mondial.
Au cours de la conférence, nous avons bénéficié des contributions et des conseils précieux de hauts responsables du secteur, de représentants d'organisations non gouvernementales et du monde du travail ainsi que de plusieurs Etats non membres de l'OCDE. Diverses organisations, telles que la World Information and Technology Services Association, l'Internet Law and Policy Forum, la Global Internet Liberty Campaign et la Chambre de commerce internationale, ont exprimé leurs opinions devant la conférence.
La Conférence d'Ottawa, au cours de laquelle divers points de vue ont été présentés, a élaboré des solutions acceptables par tous en vue de résoudre les problèmes de confidentialité, de protection du consommateur, d'authentification et d'imposition du commerce électronique. La conférence doit une bonne part de son succès à la procédure systématique qu'elle a employée pour examiner les problèmes fondamentaux qu'il importe de résoudre si l'on veut que le commerce électronique continue à se développer. Cette méthode a permis de faire avancer les choses et peut être appliquée à d'autres forums multilatéraux. Les participants ayant convenu d'objectifs communs, des progrès tangibles ont pu être réalisés pour définir un cadre mondial pour le commerce électronique.
Bien sûr, chaque pays de l'OCDE continuera à poursuivre en toute indépendance sa politique nationale dans les différents domaines concernés. Cependant, nous avons convenu à Ottawa que, pour assurer la prospérité du commerce électronique à l'échelle mondiale, il nous fallait éviter de prendre sur le plan national des décisions créatrices d'obstacles et susceptibles d'entraver la mise en place d'une infrastructure réellement mondiale. Nous refusons de voir ériger de nouvelles barrières numériques.
Le Canada a rapidement pris des mesures visant à favoriser le développement par le secteur privé d'applications de commerce électronique dans lesquelles les entreprises et les consommateurs auront confiance, par exemple dans les domaines de la cryptographie, de la législation sur la protection de la vie privée et de la législation sur la signature numérique, ainsi que dans l'établissement de principes applicables à l'imposition. Par ailleurs, le Canada prend actuellement de nouvelles dispositions relatives aux lignes directrices pour la protection des consommateurs et aux infrastructures publiques de base et élabore un programme de normes.
* Le présent article est adapté du discours prononcé par M. Manley devant la quinzième Conférence de plénipotentiaires de l'UIT (Minneapolis, 12 octobre-6 novembre 1998). |
Nous veillerons à ce que les initiatives prises par notre pays soient conformes à l'esprit de consensus qui s'est dégagé de la conférence quant à la nécessité d'appliquer des politiques compatibles avec les nécessités du commerce électronique mondial.
Comme on l'a vu d'après l'éventail d'opinions exprimées lors de la conférence, il n'est pas facile de gérer ce type d'activité, surtout lorsqu'elle est aussi tributaire de la technologie et qu'elle évolue aussi rapidement que le commerce électronique.
Nous avons envisagé plusieurs méthodes: autoréglementation, réglementation par les pouvoirs publics, normes internationales et cadres compatibles. Cette conférence a constitué une tribune exceptionnelle où toutes ces méthodes étaient évoquées et où diverses opinions pouvaient se faire entendre.
Nous avons approuvé un plan d'action de l'OCDE relatif au commerce électronique qui va bien au-delà des déclarations d'intention. Nous ferons en sorte d'inspirer la confiance des utilisateurs et des consommateurs, d'établir des règles de base applicables au marché numérique, d'améliorer les infrastructures de l'information utilisées pour le commerce électronique et de veiller à ce que tous bénéficient des avantages du commerce électronique dans le monde.
Les ministres de l'OCDE ont reçu le Rapport sur les organismes internationaux et régionaux dans lequel sont recensées les nombreuses initiatives et activités entreprises par ces organismes dans le monde entier. Il apparaît clairement à la lecture de ce document, auquel l'UIT a contribué, que nous pouvons tous tirer profit de l'expérience acquise par ces organismes pour aider à réduire les divergences de vues et à concilier les stratégies en matière de commerce électronique.
C'est à ce stade que l'UIT peut prêter son concours. Forte de ses quelque cent trente années (puisqu'elle célébrera ses cent trente-quatre ans le 17 mai 1999) de pratique du consensus, cette organisation, réellement mondiale, peut jouer un rôle fondamental.
Le commerce électronique n'est pas seulement réservé aux pays riches. Le Canada est prêt à collaborer avec d'autres pays du monde pour mettre en place une infrastructure dans laquelle tous les pays, riches ou pauvres, industrialisés ou en développement, du Nord ou du Sud, joueront un rôle dans une économie fondée sur la connaissance.
Nous avons consenti des efforts considérables pour relier à Internet chaque établissement scolaire et chaque bibliothèque de notre immense territoire par le biais de notre programme SchoolNet. De même, nous avons mis en oeuvre le programme Community Access (Accès communautaire) qui vise à connecter 5000 communautés rurales et isolées.
Or, les avantages de la connectivité, du développement, de l'enseignement et de la santé doivent être étendus à l'ensembe de la population mondiale. Les programmes internationaux d'assistance au développement mis en oeuvre par le Canada tiennent compte de cet impératif et, dans le cadre de notre programme Netcorps, de jeunes Canadiens aident les pays en développement à faire l'apprentissage des techniques qui leur permettent de se connecter utilement aux autoroutes de l'information.
«A l'instar de nombreux pays, le Canada se rend compte qu'il peut et qu'il doit jouer un rôle de pionnier dans la cyberéconomie mondiale et dans le commerce électronique. Nous savons que nous sommes engagés dans une course mondiale dans laquelle battre un record de vitesse est la seule chose qui compte. En outre, nous savons que nous ne parviendrons à réaliser pleinement le potentiel social et économique du commerce électronique que lorsque les entreprises et les consommateurs dialogueront entièrement en ligne, qu'ils auront confiance dans la sécurité et la confidentialité de leurs transactions appuyées par des règles claires et applicables à tous dans la stabilité et l'accessibilité de l'infrastructure électronique, qui se traduiront par des créations d'emplois et par le développement de biens et de services.» (Jean Chrétien, Premier ministre du Canada, dans son avant-propos de l'ouvrage Global electronic commerce: realising the potential (Concrétiser le potentiel du commerce électronique), Conférence ministérielle de l'OCDE, publié par Agenda Publishing Limited) |
A cet égard, le Canada accorde une grande importance aux travaux de l'UIT auxquels il contribue en la faisant bénéficier des connaissances, des méthodes et de l'état d'esprit d'une nation pour laquelle connecter tous ses habitants à l'infrastructure de l'économie de la connaissance doit être une priorité nationale. Toutefois, il s'agit aussi d'une priorité mondiale car aucun pays ne peut se lancer seul dans l'entreprise. La construction d'un village mondial dont tous les habitants peuvent accéder aux autoroutes de l'information et en retirer des avantages passe par la collaboration de tous.
Europe
70% des entreprises européennes pourraient ne plus être compétitives d'ici à 2001 si elles continuent à ignorer le commerce électronique
GartnerGroup* met en garde contre les risques encourus par les entreprises européennes si elles ne développent pas une stratégie cohérente de commerce électronique |
Les analystes de GartnerGroup ont tiré la sonnette d'alarme afin de mettre en garde les entreprises européennes. Si celles-ci ne revoient pas foncièrement leurs stratégies commerciales pour y inclure des applications de commerce électronique, elles risquent d'importantes chutes de compétitivité, voire un échec commercial fatal d'ici à la fin de 2001.
Intervenant à l'occasion de la conférence Internet and Electronic Commerce in Europe de Gartner-Group, qui a eu lieu à Amsterdam du 23 au 25 février 1999, des analystes expérimentés ont confirmé que d'ici à 2001, seules 30% des entreprises auront intégré des stratégies de commerce électronique à leurs principes de fonctionnement.
D'après GartnerGroup, cette attitude attentiste risque non seulement de dégrader la compétitivité, mais également de menacer, à plus long terme, l'émergence d'un commerce électronique européen. Les Etats-Unis, qui prospèrent dans ce nouveau domaine commercial, percent déjà sur le marché européen. D'après les prévisions de GartnerGroup, au cours des deux années à venir plus de 80% des sites leaders des transactions sur Internet émaneront d'entreprises américaines, une menace bien réelle pour l'Europe.
«C'est particulièrement sur le marché des transactions entreprise à particulier que les opérateurs européens auront du mal à faire face à la concurrence venue des Etats-Unis. Sans une réaction immédiate, il sera quasiment impossible aux opérateurs européens de se faire une place parmi les leaders du commerce sur Internet d'ici à 2003», déclare Alex Drobik, directeur de la Recherche chez GartnerGroup.
Malgré une lente prise de conscience des avantages que procure le commerce électronique, comme l'accès à de nouveaux marchés, des flux d'approvisionnement entièrement repensés, un service de meilleure qualité et une réduction des frais d'exploitation, peu d'entreprises développent une réelle stratégie Internet à l'échelle de l'entreprise.
* GartnerGroup est une autorité mondialement reconnue dans le secteur de l'informatique. Fondée en 1979, GartnerGroup, dont le siège se trouve à Stanford (Etats-Unis), dessert une clientèle internationale composée de plus de 11 000 entreprises clientes par l'intermédiaire d'analystes répartis sur 80 sites dans le monde entier. Vous trouverez de plus amples informations sur le Web à l'adresse http://www.gartner.com |
54% des présidents-directeurs généraux, interrogés cette année lors du Forum annuel sur l'économie mondiale à Davos (Suisse), ont reconnu que le commerce électronique allait transformer ou au moins influencer de façon significative leur branche. Néanmoins, la grande majorité d'entre eux ne parvient pas à gérer et à supporter proactivement ces projets et à aller au-delà du stade «expérimental». GartnerGroup est convaincue que cette approche hasardeuse et incohérente est totalement inadaptée et ne peut en aucun cas fournir le retour sur investissement escompté.
L'Europe ne pâtit pas seulement de la lenteur de la prise de décisions de ses chefs d'entreprise, elle est également handicapée par une infrastructure de commerce électronique insuffisante, des coûts Internet trop élevés, la multitude de ses zones fiscales et législatives, les barrières linguistiques et culturelles, ainsi que ses 15 monnaies différentes encore bien ancrées dans le cœur et dans l'esprit de ses consommateurs (l'euro n'est pas encore parvenu à s'y substituer). L'acceptation du commerce électronique et l'émergence d'un réel marché prendront du temps. Il faut espérer que les entreprises européennes prendront à présent les mesures qui s'imposent pour accélérer ce processus.
«1998 fut l'année de la prise de conscience pour le commerce électronique en Europe. A cette période succède maintenant une phase de réalisme dans laquelle il ne suffit pas de faire des spéculations sur les avantages potentiels du commerce électronique. Si elles veulent profiter de l'opportunité des affaires sur Internet, les entreprises devront analyser leur stratégie commerciale et faire les investissements stratégiques qui s'imposent», explique M. Drobik. — GartnerGroup.
Le commerce pousse les entreprises à investir massivement dans l'Internet
On dit que les entreprises sont prises d'une véritable fièvre d'investir dans l'Internet. Selon le rapport d'International Data Corporation (IDC)*, intitulé Internet futures spending model 1997/2002: business gears up for E-commerce (Modèle d'investissement dans l'Internet pour la période 1997/2002: les entreprises se préparent à passer au commerce électronique), les sommes investies rien qu'aux Etat-Unis devraient passer de 85 milliards USD en 1999 à plus de 203 milliards en 2002, et la fièvre dépensière n'est pas près de retomber au cours du prochain millénaire.
Dans son rapport, l'IDC se fonde sur son propre modèle de dépenses. Ce modèle indique la procédure générale à suivre pour prévoir le montant des investissements que les entreprises consentiront pour développer leur infrastructure informatique sur le Web, y compris pour faire appel à des fournisseurs extérieurs de matériel, de logiciels et de services et pour financer leurs dépenses internes (salaires, charges sociales et frais généraux) liées à l'équipe chargée de concevoir et de gérer le site Web de l'entreprise.
* IDC est l'organisme de référence du secteur de l'informatique pour toutes les questions se rapportant aux technologies de l'information dans le monde entier (marchés, tendances, produits, fournisseurs et zones d'implantation géographique). Pour rendre ses conclusions et ses avis, IDC se fonde sur les résultats de plus de 300 000 enquêtes réalisées auprès d'utilisateurs finals, ainsi que sur d'autres éléments: analyse approfondie des conditions de concurrence, nombreuses données techniques et analyse stratégique. Vous trouverez de plus amples renseignements en consultant son site Web à l'adresse suivante: http://www.idc.com. |
L'explosion des dépenses n'est pas limitée à certaines branches d'activité: les dépenses des services financiers se chiffreront à 16,6 milliards USD en 1999; celles de l'industrie manufacturière à 24 milliards. Le secteur de la distribution de détail investira 6,2 milliards et le secteur des médias et des communications en ligne cédera 10,7 milliards.
Le souci constant de conserver un avantage concurrentiel pousse les entreprises à investir dans l'Internet. En effet, celles-ci sont obligées d'innover, d'être efficaces et en définitive d'être rentables pour rester compétitives, toutes choses que les technologies de l'Internet leur permettent de réaliser.
Ces dernières années ont servi de banc d'essai pour les produits et les services utilisant le Web. Les entreprises ont pris de l'assurance dans le maniement de ces technologies et sont de plus en plus rompues aux grandes applications de base offertes par l'Internet, telles que le courrier électronique et la collectique. Fortes de cette assurance, elles se préparent peu à peu à opter pour des technologies entièrement axées sur l'Internet et à exploiter au mieux les possibilités qu'elles recèlent.
Les entreprises investissent dans des technologies utilisant le Web pour maximiser leur efficacité de fonctionnement, développer leurs activités de commercialisation et de vente, améliorer le service à la clientèle et renforcer leurs partenariats.
La révolution du commerce électronique est un des principaux moteurs de l'investissement. Les entreprises sont conscientes que le commerce électronique permet d'établir de nouvelles normes de concurrence en développant les canaux de distribution, en intégrant processus internes et externes et en offrant une méthode rentable pour fournir des produits et des services de meilleure qualité.
Pour les fournisseurs de produits ou de services informatiques qui veulent tirer parti de la révolution de l'Internet, la bonne nouvelle est que les possibilités qui s'offrent à eux sont innombrables. La difficulté n'en demeure pas moins pour eux de discerner comment et dans quels secteurs les investissements s'opèrent et pourquoi.
Aux fournisseurs de produits ou de services informatiques qui espèrent profiter de la manne des investissements, IDC recommande de procéder en trois étapes:
- Identifier les gros investisseurs.
- Concilier les besoins des investisseurs et les offres de produits/services.
- Conclure des alliances ou des accords de coentreprise pour faire en sorte que les produits/services offerts occupent la meilleure place possible sur le marché et stimuler la demande.
Source: Deutsche Telekom
Préparez-vous à la rénovation complète de l'Internet en 1999
Dans le présent tour d'horizon, Frank Gens, premier vice-président d'IDC, Internet Research, prévoit les principales tendances et stratégies ainsi que les grands événements qui remodèleront la vie économique et sociale en 1999.
Ses prévisions, qui se sont révélées exactes à plus de 70% au cours des trois dernières années, se fondent sur les recherches approfondies effectuées par IDC.
Principales prévisions pour 1999
- Fusions et acquisitions: partenariat de Yahoo!, TimeWarner ou CBS.
- On pourra avoir accès au Web dans de nombreux magasins de vente au détail, des vendeurs pouvant être joints en direct sur des sites Web de vente au détail.
- Les ordinateurs personnels (PC), dont les prix chuteront à environ 400 USD, pénétreront enfin dans plus de la moitié des foyers aux Etats-Unis.
- Les hommes constitueront pour la première fois moins de la moitié des utilisateurs du Web, de même que les citoyens des Etats-Unis par rapport au reste de la population mondiale.
- Le taux d'utilisation de l'Internet montera en flèche avec 147 millions d'utilisateurs, soit l'équivalent de plus de la population du Japon.
- Les dépenses en ligne totaliseront près de 1000 milliards USD d'ici à 2002.
- Après le passage à l'an 2000, les interruptions de service ne dépasseront pas 0,2% pour les applications d'affaires importantes.
Au moment où chacun croit savoir comment évoluera l'Internet en 1999, nous allons aborder une phase résolument nouvelle de la révolution de l'Internet. En indiquant qui sont les acheteurs sur l'Internet et où ils habitent, comment les entreprises réussissent sur le Net et comment les stocks Internet sont évalués sur le marché, l'Internet donnera une vision exacte de la réalité. Cette évolution du marché de l'Internet sera source de nouveaux débouchés et de nouveaux risques, et par conséquent fera naître une nouvelle race de gagnants et de perdants.
Il y a trois ans, IDC créait un choc sur le marché en prévoyant que des PC seraient vendus entre 800 et 1000 USD. En 1998, IDC prévoyait les principaux changements de stratégie de Microsoft, d'Intel, de Compaq et d'autres grosses entreprises d'informatique. Le succès des prévisions d'IDC tient au fait que cette entreprise, au lieu de se polariser sur ce que les fournisseurs annoncent vouloir faire, s'intéresse surtout à ce que le marché leur dictera.
Certaines tendances se dessineront:
- 50% des ménages connectés à l'Internet aux Etats-Unis feront leurs achats en ligne;
- certains sites virtuels seront dotés d'un dispositif d'assistance vocale destiné à guider en direct les clients dans leurs achats;
- des commerçants ayant pignon sur rue mettront en service des kiosques Internet dans leurs magasins pour faire bénéficier leur clientèle des informations disponibles sur le réseau;
- la personnalisation sera la condition première du succès des sites consacrés au commerce;
- l'intérêt des sites en ligne se mesurera de plus en plus en fonction de la «durée de vie de la clientèle»;
- pour réussir, il faudra impérativement toucher une clientèle internationale.
Pour une entreprise, ne pas avoir de site sur l'Internet où elle définit sa stratégie commerciale constitue le plus sûr moyen de perdre des parts de marché. Depuis le début de 1999, le marché virtuel est déjà une réalité aux Etats-Unis.
Nouveau paysage technologique
Les changements dans le domaine des technologies se poursuivront en 1999. Les prix des PC proposés par les grands noms de l'informatique chuteront pour s'établir entre 400 et 600 USD. Plus de trois millions de téléviseurs reliés à l'Internet seront installés et mis en service.
Evolution du profil démographique
Les hommes et les citoyens des Etats-Unis cesseront d'être majoritaires sur le réseau. En 1999, la majeure partie des utilisateurs du Net aux Etats-Unis seront des femmes puisqu'elles représenteront plus de 50% des internautes. De même, pour la première fois, une majorité d'internautes (51%) vivront hors des Etats-Unis.
La féminisation de l'Internet marque une évolution très importante, car les femmes cherchent d'autres informations que les hommes sur le Web, passent moins de temps à naviguer en ligne et décident pour l'essentiel de la plupart des achats des ménages.
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